Semi-marathon de Tromsø avec Mizuno

Semi-Marathon de Tromsø

Semi-Marathon de Tromsø : au nord du cercle polaire

 

Semi-matahon de Tromso avec Mizuno

Tromsø, au nord du cercle polaire

La ville de Tromsø se situe dans le nord de la Norvège au-dessus du cercle polaire. J’ai choisi le Semi-Marathon de Tromsø, car au mois de juin la température est d’environ 10°c. Cela permet de courir au frais, mais pas trop et surtout dans de somptueux paysages. La particularité de cette course c’est qu’elle se déroule le soir, mais qu’il ne fait jamais nuit. C’est le soleil de minuit !

Je suis arrivée sur place la veille de la course. Le départ de la course étant à 22h30, j’ai eu l’occasion de visiter un peu cette ville au charme pittoresque. En fin d’après-midi j’ai fait une sieste, histoire de reprendre des forces. Je prépare ensuite mes affaires en fonction de la météo. Il va faire froid, environ 6°c. Mais c’est surtout la pluie qui va dominer cette course.

Semi-matahon de Tromso avec Mizuno

Semi-matahon de Tromso avec Mizuno

Je me rapproche de l’arche de départ de la course. Il n’y a pas vraiment de SAS, nous ne sommes pas très nombreux au départ. Il pleut toujours et j’ai l’impression que ce n’est pas près de s’arrêter. Je croise pas mal de Français. À 22h30 le départ est donné, nous sommes un peu plus de 1000 participants à s’élancer pour le semi-marathon de Tromsø.

Un parcours et une météo difficiles

Malgré un nombre limité de coureurs, on se bouscule un peu au départ. Les trois premiers kilomètres sont principalement en ville. Je me rends compte que la route n’est pas forcément en bon état à certains endroits, ce qui m’oblige à marcher dans les flaques d’eau, je me retrouve donc avec les chaussures et les pieds trempés !

Semi-marathon de Tromsø avec Mizuno

Semi-marathon de Tromsø avec Mizuno

Jusque là j’arrive à maintenir mon allure. Mais rapidement je dois faire face à une succession de faux plats montants et descendants. Je n’arrive pas à dérouler les jambes, j’ai du mal à caler ma respiration correctement. Résultat : j’ai des points de côté que j’ai du mal à contenir. Mon allure commence à en pâtir. À partir du 5e kilomètre, on longe la côte au bord de la mer arctique. On devine les majestueuses montagnes enneigées derrière les gros nuages de pluie.

J’ai également du mal à bien lever les jambes à cause de crampes dans le ventre. J’adapte donc mon allure en ralentissant un peu. Le parcours n’est pas plat, mais ce n’est pas vallonné non plus et c’est bien là le piège de cette course !

Le mental prends le dessus

Le parcours longe la côte jusqu’à l’aéroport. À l’approche des pistes, j’ai l’occasion d’observer de très près un avion à l’atterrissage. Ce passage-là est moins sympa, car on se trouve dans la zone aéroportuaire. On croise également les coureurs dans le sens inverse en se demandant à quel moment on va arriver au bout. J’y arrive finalement, je suis donc à la moitié de la course.

La deuxième partie du parcours est plus compliqué mentalement, car je n’ai plus de repères. L’aéroport est maintenant dans mon dos et les montagnes sont bien cachées derrière les nuages. Il pleut toujours autant. Je ressens une gêne au niveau de mon pied droit qui irradie jusqu’à mon mollet. C’est largement supportable.

Pendant plusieurs kilomètres je vais passer un peu en mode automatique. Je continue d’avancer à une allure correcte mais loin de ce que je voulais faire. Compte tenu des conditions et du parcours loin d’être plat, c’est plutôt logique aussi. Je ne pourrais pas faire moins de 2h mais je m’accroche pour être entre 2h et 2h10. Il n’y a pas beaucoup de supporters sur le parcours et la route est parfois bien abimée.

Une expérience hors du temps pour ce Semi-Marathon de Tromsø

Semi-marathon de Tromsø avec Mizuno

Semi-marathon de Tromsø avec Mizuno

Trois kilomètres avant la fin, on retrouve les habitations et quelques repères. J’en profite pour accélérer. Je commence à avoir froid, vivement l’arrivée. Un dernier virage et une longue ligne droite avant l’arrivée. Je m’accroche et remonte toute l’avenue avant de finir en 2h10 !

J’ai été surprise de voir qu’il n’y avait pas de ravitaillement solide ni pendant la course ni à l’arrivée. Mis à part ça l’organisation était bien, la médaille est top. Je me souviendrais pendant encore longtemps de cette course. La météo était compliquée mais cela rajoute un côté hors du temps à ce semi à l’autre bout de l’Europe, au nord du cercle polaire.

Je remercie très chaleureusement Mizuno France et Mizuno Norvège qui m’ont permis de vivre cette expérience hors du temps.

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