Semi-marathon d’Amsterdam avec Mizuno

Le dimanche 21 octobre, quelques happy runners sont partis pour Amsterdam grâce à Mizuno. L’objectif de ce week-end ? Participer au semi ou marathon d’Amsterdam ! Une très belle expérience dans la capitale aux canaux, racontée dans cet article.


Julie, ambassadrice lyonnaise

Dimanche 21 octobre. 6h15. Le réveil sonne. Voilà 2 jours que je découvre Amsterdam. Mais aujourd’hui c’est le jour de ma véritable venue ici. Direction le petit déjeuner. Nous sommes attendus à 7h30 pour rejoindre le stade olympique. Un endroit VIP nous attend. Mizuno a tout prévu. Nous assistons au départ du marathon depuis les gradins. Tout comme aux premières arrivées 2h plus tard. Je suis avec Agathe et Alessia. Lucie et Marc nous rejoignent. Petite photo de groupe. C’est le moment de rejoindre le départ.

Mon premier semi à l’étranger, c’est excitant. Le départ est lancé. Je suis avec mon acolyte que j’accompagnerai jusqu’au bout. Elle a une revanche à prendre sur Annecy. Les kilomètres défilent vite. On papote et on admire. On se laisse transporter par l’ambiance. D’autant que le climat est avec nous. Arrive le VondalPark, synonyme des derniers kilomètres. Les jambes sont lourdes. Mais pas douloureuses. Il faut dire que visiter la ville 2 jours avant et courir la veille, ça laisse des traces. Je vois Alessia qui souffre aussi. Je lui suggère de ralentir. Mais non. Elle maintiendra son allure jusqu’au bout. D’autant que nous avons pris soin de nous arrêter à chaque ravitaillement.

Le soulagement : l’arrivée !

L’arche du dernier kilomètre est là. On le sait, le mauvais souvenir d’Annecy est loin. Très loin. Le stade olympique se dresse sous nos yeux. Ça y est. On y est. On entre. La foule est toujours là. On se croirait limite aux JO. L’ambiance est dingue. On franchit la ligne main dans la main. Bordel on l’a fait. En explosant largement l’objectif que s’était fixé Alessia. Amsterdam restera un moment magique vécu grâce à Mizuno et au Happy Running Crew que je ne remercierai jamais assez. Un rêve éveillé. Mais surtout une course à part entière. Je l’ai vécu intensément et suis restée longtemps sur mon nuage. Mais surtout, je me suis fait une promesse. Venir courir le marathon !


Lucie, happy runneuse

18 octobre, arrivée à Amsterdam, 3 jours avant la grande course. 3 jours pour arpenter la ville, visiter. Pour le moment, je me surprend à ne pas du tout stresser.

Le vendredi je pars pour un petit run matinale et tranquille sur 3km, histoire de ranimer un peu mon corps. Je n’ai pas couru depuis la semaine dernière, j’ai besoin de vérifier que mon corps fonctionne toujours bien. Tout fonctionne, aucune douleur. Parfait. Samedi 20, fin d’après midi. Nous changeons de logement pour nous rapprocher du lieu du top départ. Enfin, il est temps d’aller chercher mon dossard.

Découverte du village du marathon d’Amsterdam

Direction le stade olympique d’Amsterdam. L’ambiance commence tout doucement à se réchauffer. Je récupère mon graal et visite l’expo du marathon. Les choses se concrétise. Ce soir, ce sera bon plat de pâte, bon film sur Netflix et gros. Contre toute attente, je m’endors comme un bébé jusqu’au son du réveil. 21 octobre 8h30, le réveil sonne, c’est parti pour le petit déjeuner. Première erreur de ce premier semi marathon : je ne mange pas assez.

Mon estomac commence un peu à se nouer et je ne mangerais pas avant le départ. Note à moi même pour la prochaine course : un apport en glucide 4 heures avant la course serai bienvenu ! Aux alentours de midi, je retrouve d’autres Happy Runners. Ça fait du bien de partager leurs expériences et de profiter des conseils de ceux qui ont déjà couru semis et autres marathons en tout genre. Rassurée, il est temps de rejoindre nos sas respectifs pour le départ.

Ça y est, la pression monte. Je me place dans mon sas. Je m’impatiente : j’ai envie d’y aller ! 15 minutes plus tard c’est parti. Je décide d’y aller tranquillement pour prendre mes marques. Tout ce passe bien, nous arrivons au premier ravitaillement, je vois de l’eau et je repars immédiatement. 10ème kilomètres : énorme point de côté. Un de ceux que j’ai rarement eu. Je profite du ravitaillement pour reprendre mon souffle. Je me ménage et puis ça repars.

Beaucoup de soutien !

Les gens venus nous encourager y sont pour beaucoup. Je tape dans quelques mains et puis reprend mon rythme. Jusqu’à 15ème kilomètres je souffre un peu. Mais quand j’atteins le ravitaillement du 15ème, je réalise que j’ai couru la plus grosse partie de cette course. Un élan de motivation me gagne et tout va mieux. Quand j’entends quelqu’un au bord de la route nous crier : « allez, il ne vous reste que 2km! » c’est la libération. Dans ma tête, à partir de maintenant, j’ai déjà gagné. Et le voilà, le stade est juste là. Dernier élan de motivation : accélération. Je n’en reviens pas moi même.

J’y suis ! Elle est là cette jolie ligne d’arrivée que j’ai tant imaginée ! En 2:12:37 exactement, pleine de fierté et quelques peu déboussolée, je rejoins la foule des finishers pour récupérer ma belle médaille (de l’eau et une banane au passage) et file retrouver mes amis à la sortie. Dans l’avion du retour le lendemain, la discussion s’enchaîne : « on le fait où le prochain ? ».


Marc, happy runner

J’arrive à Amsterdam et je découvre le stade Olympique. Je rejoins les autres happy runners pour aller retirer nos dossards. On en profite pour faire quelques photos et découvrir la finish line dans le stade Olympique. Je me dirige ensuite vers le centre d’Amsterdam pour la soirée et la nuit.  Dimanche, je prendrai le départ de mon sixième semi-marathon déjà, celui du marathon d’Amsterdam.

Jour de course

9h : après un petit déjeuner dans le centre d’Amsterdam, je me rends au Stade au Olympique pour le départ du marathon. Une semaine avant, c’était moi qui prenait le départ de mon second marathon. Après avoir passé la matinée au Stade avec les filles du @happyrunningcrew , il est temps de se préparer pour le semi marathon.

Je rejoins les filles dans le sas de départ.

13h30 : Let’s go !

Km 1-5 :

Les premiers kilomètres se passent bien. Les jambes ont bien récupéré du marathon de la semaine passée. Je décide de courir avec Agathe.
Il y a du monde sur le bord du parcours. L’ambiance est top. Et ça boost.

Km 5 -10 :

Premier ravito. On s’arrête pour boire et s’alimenter.
Les kilomètres s’enchaînent à bon rythme. Je retrouve petit à petit des sensations.
On croise un gars qui cours avec un short qui ressemble un pyjama. On en rigole avec Agathe.

Km 10 -15 :

Après un bout de chemin sans trop d’animation, on revient vers le centre d’Amsterdam. Les jambes sont un peu plus lourdes. Normal, après un marathon la semaine d’avant. Je motive Agathe à continuer. On ralentit un peu. L’objectif est de boucler ce semi marathon.

Km 16-20 :

Les derniers kilomètres approchent. Petit passage devant les mascottes Duracell. Une petite tape dans la main et c’est reparti pour ces derniers km. Je profite un max de l’ambiance pour taper dans les mains des enfants sur le parcours.
Il y a du monde pour nous encourager.

C’est la fin !

Km 21 :

Dernier kilomètre. On se motive. On passe l’arche des 500m qui nous emmène vers l’Olympisch Stadion.L’ambiance est géniale. Il y a beaucoup monde qui nous encourage. Ça booste encore plus. On boucle ce semi marathon en 2h12. Content d’avoir partagé ce semi marathon avec Agathe. Un super week-end qui m’a permis rencontrer d’autres happyrunners. Je reviendrai à Amsterdam mais cette fois-ci ce sera sur le marathon pour relever un nouveau défi.


Alessia, happy ambassadrice lyonnaise

Ah Amsterdam ! Je suis fan de cette ville, et quand l’occasion de courir avec le Happy Running Crew s’est présentée, je n’ai pas hésité une seule seconde. Ma seule crainte : refaire un semi-marathon. Le seul que j’avais fait était un désastre – malgré ma préparation. Mais l’envie est là et je préfère me lancer que regretter. Et quelle idée puisque j’ai pu revisiter cette ville magnifique avec mon binôme Giulia et passer de chouettes moments avec toute la team Mizuno.

Un réveil aux aurores

Le jour de la course, on se lève tôt pour encourager les marathoniens et même voir les premiers arrivés. On parle de la course, je commence à stresser. Je retrouve d’autres happy runners, on prend des photos et mange, bref, l’attente est longue jusqu’à 13h30. On se dit avec Giulia que cette course on la fait pour kiffer, passer un bon moment et surtout franchir la ligne d’arrivée main dans la main. J’essaie de ne pas me mettre la pression même si l’envie d’éclater le chrono est là. L’heure tourne et il est temps de quitter le stade. Nous voilà donc sur la ligne de départ avec tout le monde. J’essaie de me concentrer quelques instants pour déstresser et me convaincre de surtout aimer cette course.

On ne réfléchit pas, on y va !

Au fait, pourquoi je fais ça, moi ? Mais pas le temps de réfléchir : le départ est annoncé, la foule avance et on se lance. Cette fois, c’est parti. L’ambiance est là, on rigole, on papote, on trouve notre rythme et on kiffe. Entre quartier résidentiel, quartier industriel, campagne, le retour à la ville et le quartier des musées : on en prend plein les yeux. Il y a des supporters un peu partout, des mains d’enfants dans lesquels taper et même des DJs pour s’ambiancer – chose que l’on fait bien évidemment. On s’arrête à tous les ravitos, les sensations sont bonnes, on papote et on rigole encore, cette course c’est que du plaisir.

Mais arrivée au 15ème kilomètre, les choses sérieuses commencent. Les jambes s’alourdissent un peu mais je garde la cadence. Mon binôme me rassure et discute toujours avec moi. Malgré cette petite difficulté, je garde un rythme bien soutenu – et plus rapide que prévu. Je ne veux rien lâcher, je veux me battre jusqu’au bout.

Une fin de parcours difficile, on ne lâche rien !

Plus les derniers kilomètres défilent, plus c’est dur. Mon cerveau droit et mon cerveau gauche sont en constante bataille, mais je ne faiblis pas. Et quand Giulia me propose de ralentir parce que dans tous les cas le chrono est explosé, j’acquiesce mais les jambes ne ralentissent pas pour autant – l’euphorie de la course sans doute. Enfin, on arrive au stade. L’ambiance est folle, nous avons l’impression d’être des athlètes olympiques. Plus que quelques mètres et je suis de nouveau semi-marathonienne, mais dans de bonnes conditions cette fois. Main dans la main, on franchit la ligne d’arrivée – ensemble.

J’ai envie de pleurer mais je ne suis pas une émotive alors je prends ma Giulia dans mes bras et la remercie. Je prends ma super médaille et dis à ma partenaire que la prochaine fois qu’on vient ici, on fait le marathon.


Agathe, happy runneuse

Top départ ! C’est parti, nous nous élançons. Assez rapidement Marc du Happy Running Crew décide de m’accompagnai sur cette course. Les premiers kilomètres se déroulent bien, nous avons un bon rythme pour tenir le temps des 2h. Il y a beaucoup d’ambiance sur le parcours avec de nombreux groupes de musique, ça me motive pour avancer. Les 10 premiers kilomètres s’enchainent assez bien.

Entre le 10ème et le 15ème kilomètres je commence à sentir une baisse de régime. Je pense que je paye un peu le manque d’alimentation avant la course. Je tiens tout de même bon grâce à Marc qui me motive à avancer, je ne veux rien lâcher ! On revient progressivement en ville, la foule est plus dense et l’ambiance est là. Cela me redonne un regain d’énergie, on a même eu droit aux encouragements des mascottes Duracell en revenant vers le centre ville ^^ ça me redonne la pêche pour continuer.

Soutenue par Marc !

Je ne regarde plus ma montre et continue à avancer. Je m’accroche à la foulée de Marc, je ne veux pas marcher. Il est important de continuer même si je suis un peu dans le dur. Dans les derniers kilomètres je m’accroche pour ne pas perdre trop l’allure. On arrive dans le parc, il reste un peu plus de 3km. J’aperçois finalement mon père et ma tante ! Ça me donne le sourire pour finir, je sais qu’il ne reste pas grands choses avant la fin. Je reconnais la route et peut visualiser la fin du parcours. On arrive finalement à proximité du stade Olympique.

Une arrivée majestueuse

L’entrée dans le stade est vraiment top, un dernier virage et la finish line apparait devant nous. On termine finalement ce semi-marathon d’Amsterdam en 2h12’12 ». À ce moment-là je ne sais pas j’ai battue mon RP. Après vérification j’ai bien battue mon RP de 18 sec ! Je suis contente de ce résultat même si je sais que j’aurais pus enlever de précieuses minutes si je n’avais pas eu envie de faire pipi et si je n’avais refait mes lacets… ça me laisse donc une marche de progression pour l’avenir et c’est le plus important. Je remercie Marc pour m’avoir accompagnée dans ce semi.


Un grand merci à Mizuno pour cette opportunité, l’organisation, les dossards, et le bonheur qui se lit sur les visages de nos happy runners. Je crois bien qu’ils seraient prêts à signer pour le marathon 2019 😉

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