Semi-Marathon de Poitiers

Thomas nous raconte son expérience sur le Semi-Marathon de Poitiers, ce dimanche 28 mai 2017.

Ce week-end se déroulait le 13ème marathon de Poitiers Futuroscope. J’ai eu la chance de gagner un dossard grâce au Happy Running Crew et de les représenter pour ce semi. Sur la ligne de départ il y avait 2830 participants, 1050 pour le marathon et 1780 pour le semi.

Le jour de la course

J’arrive Place d’Armes, lieu du départ de la course, à 7h45, soit 30 min avant le lancement du semi-marathon. J’attends pour me mettre dans le sas « 2h15 » et je vois la place se remplir petit à petit. Le speaker annonce le début de la course, le départ est lancé. Pour franchir la ligne de départ, il me faut 5 petites minutes car il y a un effet entonnoir. Allez c’est parti ma course est lancée. Me voilà en route pour 21.097 km. C’est la première fois que je fais le semi marathon de Poitiers Futuroscope et je ne sais pas à quoi m’attendre, je ne connais pas vraiment le parcours.

Les 8 premiers kilomètres sont dans le centre de Poitiers, tout va bien je connais les lieux. J’ai l’habitude d’aller courir dans le centre ville, à Blossac… Les rues sont ombragées, il fait encore bon même s’il fait déjà 19°. Après cela les choses sérieuses commencent pour moi, des lignes droites à perte de vue cela n’en finit pas. Des montées pas forcement très fortes mais très longues. On atteint quand même 187m de dénivelé positif. Il y a de moins en moins d’ombre, le soleil tape de plus en plus fort, à 10h il fait près de 30°, aucun nuage en vue et aucun vent.

Des difficultés…

C’est de plus en plus difficile vers le kilomètre 14 je vois une personne qui a fait un malaise (malheureusement pas la seule de la course vu les conditions climatiques ardues, c’est compréhensif). A ce moment là je me dis que l’objectif est de finir, on verra pour une performance sur un autre semi, ce n’est pas le moment d’espérer. Mon but est maintenant de rallier la ligne d’arrivée.

Heureusement les bénévoles ont fait un super travail sur les nombreux ravitaillements. Les riverains ont même donné un coup de pouce en sortant les tuyaux d’arrosage.

Finisher !

La fin du parcours est une éternelle côte, enfin je vois l’arche d’arrivée et je commence à entendre la musique et la foule. Une fois la ligne passée c’est la délivrance, je suis FINISHER. Maintenant je peux profiter, savourer la réussite d’avoir fini. Je récupère ma belle médaille, le t-shirt et une petite collation. Petit cadeau supplémentaire, pour nous faire oublier ce dur labeur, un pied de melon. Je vais le savourer quand il aura poussé, cela me rappellera de bons souvenirs.

L’an prochain je prendrai une revanche personnelle sur ce semi avec certainement des membres du Happy Running Crew !

Deux autres Happy Runneuses (Inès et Jodie) ont aussi affronté la chaleur et les côtes sur ce semi-marathon de Poitiers !

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