Semi Marathon Valence

Semi-marathon Valencia

Voici le compte rendu de notre happy runneuse bordelaise Clémentine qui a couru le semi marathon Valencia en octobre 2016 :

Mes vacances étaient bookées pour Valencia et en cherchant des informations sur les évènements festifs qui allaient se dérouler pendant mon séjour, je me suis vite aperçue qu’il y avait un semi-marathon organisé et pas des moindres ! Il ne m’a pas fallu beaucoup de temps de réflexion pour prendre mon dossard ! Et ce n’est pas le prix de la course de 25€ qui allait m’en dissuader !

C’est un semi réputé pour être le plus rapide d’Espagne avec un profil relativement plat avec peu de virages critiques. Et cerise sur le gâteau, cette année, ça allait être le premier semi marathon espagnol à avoir le gold label IAAF. Le doré allait donc être le fil rouge de leur édition pour fêter cette incroyable récompense.

 

Préparatifs

 

Vendredi 21 octobre, me voilà en train de parcourir Valence à pied après avoir couru mon run matinal aux renommés Jardins du Turia, pour aller chercher mon dossard. Au cours de mon périple, je remarque la fameuse ligne dorée qui indique le parcours du semi marathon, je souris en la voyant : dans deux jours, j’y suis.

semi marathon valencia

Le lieu de retrait des dossards se trouve près du port, tout est très bien indiqué, le retrait est fluide, on attend peu et les bénévoles sont plus que souriants et bienveillants envers la petite française que je suis (nous étions 166 français sur la course, cinquième pays représenté). Mon dossard en poche, je pars récupérer le t-shirt officiel du semi qui est d’une incroyable qualité, tout de noir et or (forcément). J’aperçois aussi au loin la médaille qui sera distribuée aux finishers mais par superstition, je ne vais pas la voir de plus près, j’attendrai de l’avoir autour de mon cou !

En plus du t-shirt, on me tend un énorme sac rempli de goodies (pour seulement 25€ le dossard je le rappelle) ; je ne fais pas les courses pour ça, mais il faut se l’avouer, c’est quand même agréable d’avoir quelques petits extras, même si on ne les utilise pas tous, au final, on est toujours curieux de les découvrir. Deux mentions spéciales pour moi à souligner : les denrées alimentaires sont toutes certifiées sans gluten et ils nous ont donné un livret contenant les dernières consignes avant course, une vraie mine d’infos pour les non résidents de la ville. J’y ai appris qu’il n’y avait qu’un métro toutes les 40min par exemple le dimanche matin !!! Autant vous dire qu’il ne fallait pas louper le réveil !

tenue-semi-marathon-clementine

 

Jour J

 

Dimanche matin, je m’aventure donc dans le métro valencien… Agoraphobes, passez votre route ! Peu de métro donc wagons bondés forcément ! Les 10 minutes de métro m’ont semblées bien plus longues… Je sors du métro, le soleil se lève, il faut chaud, tout le monde sourit, rigole. Je repère très facilement l’entrée de mon SAS et m’y faufile vite. Je souris en lisant la phrase sur l’arche de départ, en relation avec le fil rouge « 21,095km pour être d’or »… Héhé, oui, je la veux ma médaille !

J’aperçois les élites féminines s’échauffer. Elles m’impressionnent ! Les meneurs d’allure entrent dans la danse. Les SAS se remplissent de plus en plus, le speaker donne le compte à rebours, le départ est proche. Les élites s’élancent puis les SAS préférentiels avec le SAS -1h45. Je ferai partie de la deuxième grande vague. Le départ est fluide, les SAS 1h46 à 1h55 partent seulement deux/trois minutes après le départ officiel. Avant de franchir la ligne je remarque que le public est en nombre, je n’ai jamais vu ça ! Et il ne désemplira pas tout au long de la course ! Quelle ambiance ! Plus de 31 stands d’animations, j’en ai même mal aux mains à force de les applaudir !

Je rigole même en me faisant la réflexion que j’avais plus mal au mains qu’aux jambes !! Il faisait une chaleur humide, j’ai donc vite décidé de ne pas jouer avec le feu car mine de rien, je commence à me connaître et je sais que la chaleur ne me réussit pas alors j’ai pris une allure confortable de sortie longue. Il y avait des points de ravitaillement tous les 5km (bouteille d’eau et Powerade, pas de solide !), je me suis donc arrêtée à chaque ravitaillement pour boire ma bouteille d’eau et j’en prenais une autre au vol que je m’arrêtais boire deux/trois kilomètres plus tard, comme lors de mes sorties longues estivales. Je n’ai donc pas souffert de déshydratation et j’ai pu profiter pleinement de cette incroyable ambiance ! Le temps passe vite, j’apprécie de passer près du port, puis dans le centre ville. Dès mi-parcours, il y a régulièrement des stands de « premiers soins », ça m’intrigue un peu et en fait, ce sont des stands où les coureurs ont accès à des bombes de froid pour leurs muscles endoloris. C’est la première fois que je voyais ça, j’ai trouvé le concept sympa !

Les dernières grandes lignes droites sont un peu plus compliquées car on est face au soleil mais le public est là et la ligne d’arrivée approche. J’aperçois au loin pleins d’arches, une, deux… 6 et enfin la ligne d’arrivée ! J’ai été coupée dans mon sprint final par un groupe de filles, qui se tenaient dans la largeur et main dans la main, j’ai trouvé ce moment magique, j’en ai eu les larmes aux yeux, j’ai pensé fort à mes amies runneuses « bientôt ça sera nous les filles ».

Ça y est, la ligne d’arrivée est franchie : 1h58 de balade au soleil dans Valence, 261/806 de ma catégorie, Olé ! J’ai une pensée pour mon oncle qui en fera le double en novembre dans cette même ville ; j’espère qu’il appréciera sa course autant que moi. Je m’avance et me retrouve vite bloquée puis encadrée, collée serrée avec les autres runners… 5 minutes, 10 minutes, les gens s’impatientent, j’ai dû faire 10 mètres à tout casser. Je ne fais pas ma fière car je n’apprécie pas les mouvements de foules… 20min passent, ça siffle de tous les cotés… 30min, je vois enfin les volontaires débordés me tendre ma bouteille d’eau, puis ma médaille (qu’elle est belle !) puis mon sac de ravitaillement. La circulation devient enfin plus fluide, les hommes partent au stand bière, j’arrive à trouver une petite place pour appeler ma famille et me ravitailler (dans le sac il y avait barres de céréales, sachet de clémentines, powerade, eau, compote) et découvrir que les organisateurs de la course nous avaient réservé une dernière surprise : une serviette de finisher que beaucoup allaient étendre sur la plage l’après midi, moi compris !

medaille-semi-marathon

Si jamais un semi marathon à l’étranger vous tente, je vous le recommande vivement, que ça soit pour l’ambiance ou pour faire exploser votre record personnel si la chaleur ne vous gêne pas. Valence est une super ville, à moins de deux heures de vol de Paris. Le gros point noir de la course a été le manque de bénévoles aux ravitaillements finaux ; ils ont vite été débordés les pauvres ce qui nous a obligé à rester entassés près d’une demi-heure. Certains ont fait des malaises. Je pense que l’organisation va très bien rectifier le tir pour la prochaine édition.

C’était mon deuxième semi marathon en Espagne (Barcelone en février). Jamais deux sans trois ? Je dois vous avouer qu’il y en a un qui me fait sacrément de l’œil mais je ne sais pas encore comment mon planning de course va s’organiser pour l’année 2017. En tous cas, je suis sûre d’une chose : je prendrai le départ d’une course à l’étranger l’année prochaine !

Et vous, vous avez déjà fait des courses à l’étranger ? Cette expérience vous tente ?
 

Retrouvez notre happy runneuse Clémentine sur son compte Instagram @kouneke et n’hésitez pas à la contacter pour vos sorties running à Bordeaux !

finisher-clementine

Pas de commentaire

Dites-nous tout ! On vous donne la parole ;)