Semi-marathon de Bordeaux 2018

Le samedi 24 mars s’est déroulé le marathon de Bordeaux (semi et marathon). Joyce vous raconte son semi-marathon bien entourée : l’objectif est rempli !

Cette année j’ai participé au semi-marathon de Bordeaux pour la troisième fois. Une chose est sure c’est que chaque course est différente de la précédente.  Après l’avoir déjà couru à deux reprises sans jamais vraiment d’objectif, j’avais décidé que cette année je passerais sous la fameuse barre des 2h! Depuis la rentrée j’ai commencé l’athlétisme pour la première fois. Ça a été une vraie bouffée d’air frais dans ma pratique de la course à pied en me permettant de vraiment progresser.

Entre la fatigue liée à la vie de tous les jours et quelques blessures qui se sont invitées par ci par là la préparation à ce semi n’avait pas été la meilleure qui soit. Soit, j’étais inscrite donc maintenant il fallait quand même tout donner. Je n’allais pas baisser les bras en avance. En plus ça allait aussi être la première course de mon copain qui courrait avec moi. Il n’était pas question de lâcher quoi que ce soit!

La pluie au RDV !

Samedi, le jour J comme prévu il pleut. Les dossards sont récupérés depuis la veille donc on passe la journée au chaud à se reposer. H-2, on va déposer nos sacs aux consignes. On part s’abriter dans un bar en attendant l’entrée dans les sas, loin du vent et de la pluie.

19h30, ça y est nous voilà parqués dans notre sas, impossible de trouver l’entrée. On a du escalader la barrière pour s’y faufiler. Une petite place au milieu de tous ces coureurs déjà bien serrés s’il vous plait ! Le temps lui ne va pas en s’arrangeant, c’est une bonne pluie qui nous tiendra compagnie jusqu’au départ. Là, je suis contente d’etre petite et de pouvoir me faire abriter par les coureurs bien plus grands que moi!

C’est le départ !

Top départ, ca y est c’est parti pour 21km, le temps s’est calmé maintenant c’est à moi de tout donné! Je sens que je pars un peu plus vite que mon rythme habituel mais tant pis. Je suis à l’aise donc je décide de continuer comme ça en me disant que je ralentirais au moment de passer les ponts. Les 10 premiers kilomètres passent très vite, comme les années précédentes. La foule est au rendez vous pour nous encourager sur le parcours du centre ville avec ce passage du pont de pierre qui est toujours aussi dingue. Même si je n’y prend que de l’eau les ravitaillements m’ont l’air plutôt complets. Les bénévoles ont le sourire et les encouragements qu’il faut pour nous pousser.

Au km15 nous voilà partis vers bassin à flot, l’idée de nous faire passer par la Cité du Vin était plutôt bonne. Malheureusement cette portion du parcours est assez déserte et semble bien longue, la fatigue commence à se faire sentir. Il reste encore toute la portion rive droite à refaire mais tant pis on ne lache rien!

L’objectif dans la ligne de mire !

Je n’ai pas l’habitude courir en pensant au chrono. Cette fois ci je m’étais fixé un objectif et je comptais bien le tenir. Quand à 3km de la ligne d’arrivée je vois que je pourrais manquer cet objectif d’à peine une minute je décide de me bouger les fesses. J’ai mal aux fesses et aux genoux, on dit que la fin d’une course se joue au mental, et bien on va voir ça. Un coup d’œil à mon chéri toujours à mes côtés pour voir s’il se sent et c’est parti on accélère.

La fin de la course m’a paru passer à une vitesse folle. On a tout donné et on s’est même payé le luxe d’un sprint final sous les encouragements des supporters toujours aussi présents. On passe la ligne d’arrivée main dans la main, un bisou, un coup d’œil à ma montre: 1h59 le contrat est rempli! A ce moment là je suis super heureuse. Fière de mon chéri qui m’a accompagné et soutenu tout le long alors que c’était sa première course. Fière de moi de n’avoir rien lâché et avec une pensée pour mon coach qui a cru en moi. Pour les copains du happy running crew sans qui je n’aurais peut être jamais continue de courir comme ça.

De bons souvenirs…

Pour résumer ça aura été une super course sur le plan personnel et courir de nuit dans ma ville de Bordeaux est toujours un réel plaisir. Bien que l’organisation n’était pas parfaite avec un sac coureur assez pauvre et un ravitaillement final trop léger selon moi. Ce semi marathon reste une belle expérience.

En plus j’ai pu courir aux couleurs du crew avec le super T-shirt issu de la collaboration avec Mizuno, que demander de plus ?

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